Emmanuel s’est lancé dans ce métier il y a dix ans. “J’ai commencé avec quelques agneaux et au fur et à mesure des années le cheptel a pris de l’ampleur”. L’agnelage (moment où les brebis vont mettre bas) a lieu tous les deux mois et l’abattage se fait au fur et à mesure. Les petits moutons peuvent ainsi grandir confortablement et rester avec leurs mamans. Emmanuel Yvoz est très proche de ses animaux et les repères d’un coup d’œil “Celle-là, elle est avec nous depuis 3 ans !”, sourit-il en apercevant la tête malicieuse d’une femelle. L’éleveur est installé à Bambecque, village typique de Flandre, au cœur de l’Houtland (« le pays du bois »), entre Herzeele et West-Cappel.

une bergerie neuve

Lorsque l’on rentre pour la première fois dans la bergerie tenue par Emmanuel, quatre choses marquent immédiatement les visiteurs. D’abord, le calme qui règne parmi les agneaux. 250 bêtes forment le troupeau et pourtant…la bergerie est d’un calme hors du commun !
 “Vers 15h, cela commence à faire plus de bruit, rigole l’éleveur. Quand on se rapproche de l’heure de manger, les agneaux donnent plus de la voix !”.

Absence de bruit donc mais aussi absence d’odeur : la bergerie, construite en 2016, dispose d’aérations bien pensées et quel que soit le moment de l’année, il règne une atmosphère saine. L’hygiène, Emmanuel est intraitable sur ce point. “Tous les jours après les avoir nourris, on donne un coup dans les allées afin de regrouper le foin qui serait tombé. Il faut que ce soit propre en permanence”. Les enclos sont eux aussi nettoyés régulièrement.

Enfin, c’est une bergerie très lumineuse. “On a fait un toit où les plaques transparentes chevauchent des plaques pleines. Donc il y a toujours une lumière naturelle pour les animaux”. Cette bergerie, c’est un peu le confort 5 étoiles pour les agneaux !
Au sein du troupeau on retrouve des charolais mais aussi quelques «suffolk», les fameux moutons à tête noire. Des hybrides gambadent aussi : on les reconnaît à leurs rayures noires sur le visage.
Accompagné par son fidèle chien Rustine, Emmanuel prend un plaisir évident à présenter son élevage et ses choix. « On travaille en direct avec les bouchers. On fait dans le circuit court : les agneaux sont abattus à Bailleul. Pour les bouchers, c’est la certitude d’avoir une viande de grande qualité qui n’aura pas subi de longs transports ».

Commentaires (1)

[…] Nous continuerons aussi de mettre régulièrement à l’honneur les éleveurs qui nous font confiance et nous permettent de de vous proposer des morceaux de choix. C’est le cas par exemple d’Emmanuel Yvoz, éleveur d’agneau des hauts pays […]

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